Tout savoir sur le forage géothermique
Le forage géothermique pour pompe à chaleur est un ouvrage de rénovation indispensable pour réaliser l’installation d’une pompe à chaleur fonctionnant sur le principe de la géothermie. Quelles sont les différences entre forage vertical et forage horizontal ? Quelles sont les réglementations en vigueur ? Vous trouverez les réponses au fil de cette page.
N’hésitez pas à consulter notre annuaire afin d’entrer en contact avec un prestataire RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), et ainsi remplir le critère d’éco-conditionnalité nécessaire pour bénéficier de certaines aides de l’Etat.
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Quels sont les différents types de forage géothermique ?
La géothermie est un principe générateur de chaleur au sein d’un bien immobilier. Il existe trois types de forage géothermique dépendant à la fois de la profondeur dans la terre et de la nature des capteurs :
- -Forage horizontal : lorsque le bien immobilier (neuf ou ancien) possède un jardin de grande dimension, les occupants peuvent opter pour cette solution. Les capteurs (ou sondes) peuvent être installés à faible profondeur, entre 60 cm et 1m20.
- -Forage vertical : le forage vertical est recommandé lorsque l’habitation concernée ne dispose pas d’un très grand terrain, puisqu’elle ne réclame qu’une surface de quelques m². Le forage est réalisé jusqu’à une centaine de mètres de profondeur, les rendant ainsi insensibles aux grosses variations de température en surface lors de la saison froide. Résultat, l’installation offre ainsi un excellent rendement, non influencé par les variations de températures.
- -Captage sur nappe : cette solution nécessite en réalité deux forages, à savoir un premier servant de conduit pour tube d’aspiration et un second permettant de rendre l’eau refroidie à la nappe. L’avantage de ces forages est que l’eau d’une nappe phréatique ne descend jamais en-dessous de 10°C. Cette solution est donc incomparable avec une pompe à chaleur aérothermique, dont le rendement est influencé par les températures extérieures.
La profondeur du forage dépend avant tout du besoin en chauffage et en eau chaude sanitaire de la maison. En effet, la température captée dans le sol augmente de 1°C par mètre de profondeur.
Quelle est la réglementation pour effectuer un forage géothermique ?
Voici la liste des normes et des règles du forage géothermique :
- -La société en charge des travaux doit justifier d’une qualification validée par l’Etat, et ce depuis juillet 2015. Cette mesure concerne les travaux de forage géothermique (vertical, horizontal ou autre) dont l’importance est considérée comme étant minime.
- -Comme l’impact environnemental des ouvrages géothermiques est faible, ils sont exclus du régime légal des mines. Cela concerne uniquement les forages inférieurs à 10 mètres. Ils n’ont donc pas besoin d’une déclaration ou d’autorisation au titre du code minier.
- -L’intégralité des forages de géothermie d’une profondeur de 200 mètres bénéficient depuis 2015 d’une procédure simplifiée passant par une télédéclaration par internet, sans nécessiter d’attendre une autorisation administrative.
Le label Qualiforage atteste de la maîtrise des techniques détenue par la société dont l’activité consiste à réaliser les travaux. Ceci afin de garantir aux occupants du bien immobilier un fonctionnement optimal de l’installation. C’est le bureau des recherches géologiques et minières, ainsi que l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie qui ont la capacité d’attribuer cette attestation.
Quel est le prix d’un forage géothermique ?
Pour une surface à chauffer de 100 m² coûte en moyenne entre 15 000 et 20 000 euros. La pompe à chaleur géothermique. Pour compenser ce coût onéreux, l’Etat a mis en place le Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) et l’éco-prêt à taux zéro (PTZ) :
- -CITE : une déduction fiscale de 30% calculée sur des dépenses plafonnées à 8 000 euros dans le cas d’un foyer composé d’une personne seule, et à 16 000 euros dans le cas d’un couple soumis à une imposition commune.
- -Eco-PTZ : un emprunt dédié aux ouvrages de rénovation énergétique. Son montant maximal est de 10 000 et 20 000 euros remboursables en 10 ans, ou de 30 000 euros remboursables en 15 ans selon le nombre d’ouvrages entrepris. C’est l’Etat qui se charge d’en payer les intérêts.
Pour en être bénéficiaire, vous avez l’obligation de recourir aux services d’un professionnel RGE, alors n’hésitez pas et consultez notre annuaire !