Le solier est un spécialiste des revêtements de sol et de mur. Cette profession intervient au moment des finitions et de l’aménagement des travaux de construction ou de rénovation dans le bâtiment. Pour trouver votre professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) et ainsi bénéficier d’aides de la part de l’Etat, n’hésitez pas à utiliser notre annuaire.
Un professionnel fiable doit être en mesure de justifier d’au moins l’une des qualifications ci-dessous pour pouvoir exercer son métier :
Le solier intervient directement sur les chantiers de construction neuve ou de rénovation en posant les revêtements muraux ou les revêtements de sol suivants :
Le solier ne s’occupe ni du parquet, ni de la peinture, ni du carrelage. Ces revêtements sont installés par les menuisiers, les carreleurs et les peintres.
Selon l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), le plancher est à la source de 7 à 10% des déperditions thermiques d’une habitation.
Les pertes de chaleur constituent un problème d’envergure quant à l’efficacité du bâti, puisque la chaleur produite par le système de chauffage n’est plus contenue à l’intérieur du domicile. Il s’avère donc nécessaire pour l’occupant de solliciter davantage ses appareils de chauffage pour maintenir son confort thermique, occasionnant une surconsommation.
Procéder à l’isolation des planchers bas permet de mettre fin à ces déperditions de chaleur, donc de contenir la chaleur à l’intérieur du logement. De ce fait, la consommation d’énergie est limitée, et le montant des factures énergétiques est réduit.
L’intervention d’un solier qualifié RGE remplit le critère d’éco-conditionnalité rendu obligatoire à partir du 1er janvier 2015 afin de pouvoir prétendre au Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) ainsi qu’à l’éco-prêt à taux zéro. Le CITE est une déduction fiscale au taux de 30% qui s’applique sur des dépenses plafonnées à 8 000 euros dans le cas d’un foyer composé d’une seule personne, et à 16 000 euros dans le cas d’un couple soumis à une imposition commune.
De son côté, l’éco-prêt à taux zéro est un emprunt d’un montant maximal de 10 000 ou de 20 000 euros remboursables en 10 ans, et de 30 000 euros remboursables en 15 ans selon le nombre d’ouvrages à réaliser. Ses intérêts sont pris en charge, dans leur totalité, par l’Etat.