L’installateur de pompe à chaleur (PAC) contribue au confort thermique de l’habitat, ainsi qu’aux économies d’énergie. En effet, le principe de fonctionnement des pompes à chaleur permet de limiter la consommation d’énergie, ouvrant le droit à des aides de l’Etat telles que le Crédit d’Impôt Transition Energétique et l’éco-prêt à taux zéro.
Pour en bénéficier, vous avez l’obligation de recourir aux services d’un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). En passant par notre annuaire, vous avez les moyens d’entrer en contact avec des professionnels compétents et fiables.
Un installateur de pompe à chaleur peut installer des appareils fonctionnant sur le principe de l’aérothermie. Un modèle aérothermique tire parti de l’air intérieur ou extérieur à un logement, pour en capter la chaleur et la diffuser à l’intérieur. A l’aide de son compresseur, il augmente la température de l’air capté avant de le restituer à l’habitation.
Il s’agit donc d’un système écologique, qui utilise de l’énergie renouvelable afin de restituer de la chaleur. Comme l’installation d’un tel appareil ne nécessite pas de démarrer un chantier, il n’est pas obligatoire de demander une autorisation afin de la réaliser. Notez que même si ce système a besoin d’électricité pour fonctionner, les économies d’énergie réalisables par ce biais sont importantes. En effet, les factures énergétiques peuvent être divisées par trois par rapport à une situation antérieure.
Un modèle aérothermique peut être une pompe chaleur dite air-air, son principe de fonctionnement est donc celui cité précédemment, à savoir la compression de l’air ambiant pour produire de la chaleur. Mais il peut également s’agir d’une PAC air-eau, auquel cas la chaleur captée n’est pas directement restituée dans l’atmosphère de la maison.
Les calories sont transmises à un liquide caloporteur, la plupart du temps de l’eau, qui circule dans les conduits et les tuyaux du circuit de production d’eau chaude sanitaire, ou bien du système de chauffage. Ce liquide caloporteur est envoyé au chauffe-eau afin de faire monter la température de l’eau sanitaire et/ou vers les radiateurs qui diffusent de la chaleur au sein des différentes pièces.
Pour bénéficier d’une PAC efficace sur le plan énergétique, il faut que son coefficient de performance (COP) soit au moins de 3, c’est-à-dire que l’appareil produise 3 ou 4 kWh (kilowattheure) de chaleur en consommant 1 kWh.
Au lieu d’utiliser la chaleur présente dans l’air pour fonctionner, la pompe à chaleur géothermique fonctionne à l’aide de la chaleur contenue dans le sous-sol. Tout comme l’énergie issue de l’air, il s’agit d’une ressource entièrement gratuite, à condition de réaliser les installations et les travaux nécessaires, tels qu’un forage géothermique.
Ce sont ensuite des capteurs qui sont installés sous terre, afin de récupérer les calories qui sous présentes dans le sol. Ces calories sont issues des eaux de pluie et du soleil chauffant la terre. Un liquide calorigène capte cette chaleur pour ensuite être compressé, avant d’être condensé et de transmettre les calories au système de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire. Il existe trois types de capteurs géothermiques : * -Captage horizontal : des tubes sont enterrés entre 60 cm et 1m20 en sous-sol, le liquide caloporteur capte donc des calories à faible profondeur. * -Captage vertical : solution plus onéreuse, qui implique un forage allant jusqu’à une centaine de mètres pour installer les capteurs. Cette méthode est plus efficace en hiver puisque plus le forage est profond, moins froide est la terre. * -Géothermie sur eau de nappe : la source de prélèvement de l’appareil est l’eau d’une nappe phréatique, où les températures ne descendent pas en dessous de 10°C même en hiver.