L’insert à bûches permet de faire d’une cheminée à foyer ouvert une cheminée à foyer fermé sans avoir à mettre en œuvre de gros travaux de rénovation. Découvrez tout ce qu’il faut savoir au sujet de ces appareils fonctionnant à la biomasse au fil de cette page.
Et n’hésitez pas à utiliser notre annuaire afin d’entre en relation avec des chauffagistes qualifiés RGE (Reconnus Garants de l’Environnement) et d’ainsi être éligible au Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) et à l’éco-prêt à taux zéro (PTZ).
Un tel système de chauffage arbore la forme d’un four doté d’une porte vitrocéramique. Il fonctionne selon le principe de convection, qui peut être naturelle ou améliorée grâce à des systèmes de ventilation. La présence de la vitre ajoute également un mode de transmission de chaleur par rayonnement.
Pour chauffer l’intérieur d’un logement avec un insert à bûches, il faut insérer le combustible à l’intérieur du foyer afin d’initier des flambées. L’autonomie des inserts de cheminée à bûches est inférieure à celle d’un insert à granulés puisqu’il est nécessaire de recharger l’appareil régulièrement, à raison d’une fois toutes les dizaines d’heures (alors qu’un appareil à pellets, grâce à ses réservoirs, peut assurer une autonomie de quelques jours).
Un insert à bûche est directement inséré dans une cheminée à foyer ouvert, une cheminée ancienne. Il permet ainsi de ne pas avoir à faire de travaux d’envergure en remplaçant complètement la cheminée. Il suffit à l’installateur d’encastrer l’appareil à l’intérieur du foyer de la cheminée déjà existante.
De son côté, la cheminée à foyer fermé est créée en tant que telle et n’implique aucun matériel supplémentaire. Cependant les travaux de construction sont plus longs et plus onéreux, puisque le montant de l’équipement nécessaire à la création d’une cheminée à foyer fermé est compris entre 1 000 et 5 000 euros hors pose.
Il est indispensable, de nos jours, de procéder au remplacement d’une cheminée à foyer ouvert par un insert à bûches ou un insert à granulés. En effet, le rendement énergétique des cheminées à foyer ouvert varie entre 15 et 20 % dans le meilleur des cas, les pertes d’énergie à l’issue de la combustion sont donc très importantes.
Avec un insert à bûches, le rendement énergétique est de l’ordre de 70 à 75%. Cela signifie qu’il est possible de réduire considérablement les pertes d’énergie et de restituer un maximum de chaleur en consommant le bois servant de combustible.
Hors pose, le prix d’un insert à bois est compris entre 2 000 et 8 000 euros. Cet investissement onéreux est compensé par l’éligibilité de l’installation au CITE ainsi qu’à l’éco-PTZ. L’Etat a mis en place ces aides cumulables afin d’inciter les ménages français à réaliser des ouvrages de rénovation en faveur des économies d’énergie.
Concrètement, le Crédit d’Impôt Transition Energétique est une déduction fiscale de 30% sur des dépenses plafonnées à 8 000 ou à 16 000 euros selon la composition du foyer. De son côté, l’éco-PTZ est un emprunt destiné à financer des travaux de rénovation énergétique et dont les intérêts sont payés par l’Etat.
De plus, le bois est le combustible le plus accessible du marché en termes de coût. Les bûches de bois, à l’usage, coûtent 3 centimes d’euros par kWh (kilowattheure), ce qui permet de rentabiliser cet investissement au fil du temps. A titre de comparaison, le fioul domestique utilisé par d’autres systèmes de chauffage coûte 8 centimes d’euros par kWh, soit plus du double.